(suite) Boîtier

Le boîtier

La qualité d'un réflex numérique n'est plus à démontrer et son aptitude à gérer les hautes lumières en fait un outil particulièrement apprécié pour la photo en montagne. L'usage du filtre dégradé gris peut être un complément bien utile en cas de ciel vraiment lumineux. J'utilise à 85% le mode priorité à l'ouverture qui permet, avec la mesure spot et le testeur de profondeur de champ, d'avoir une bonne base dès la prise de vue. Ce dont je me sers le plus : la mémorisation d'exposition, la correction d'exposition et le test de profondeur de champ.

L'avantage énorme du numérique sur l'argentique tient essentiellement à deux points : l'autonomie de prises de vue et la possibilité de jouer de la sensibilité des ISO. La capacité des cartes augmentant, il n'est plus nécessaire d'ouvrir le boîtier toutes les 36 vues...rageant lorsqu'on a un couple de lagopèdes dans le viseur. Ensuite, le changement de sensibilité n'a quasiment aucune conséquence sur le rendu final. Quand je me souviens de l'écart entre une Kodachrome 50 et une Ekta 400 ! Quel bonheur maintenant. Ainsi, dans les premières lueurs de l'aube, on peut monter à 400 ou 800 ISO et préserver une certaine vitesse d'obturation. Plus tard, il suffit de redescendre à 100 ISO....

...J'ai un jeu de batteries pour toujours faire face et plusieurs cartes compact flash permettent de tenir une journée de prise de vue qui correspond généralement en une série de 300 à 500 photos. Je shoote toujours en format RAW qui a le bon goût de préserver l'intégralité des clichés. Cependant, ça encombre rapidement l'ordinateur ! 

L'ensemble boîtier + optiques représente un sac photo de 6 kg en ordre de marche. Le but est atteint : s'équiper sans trop se charger pour garder le maximum de mobilité.